Les algorithmes d’apprentissage automatique aident à prédire le risque d’agents pathogènes transmis par les tiques à travers l’Europe
Les facteurs liés au climat et à la végétation étaient des prédicteurs plus solides des tiques que des hôtes.
Une nouvelle étude publiée dans Annals of Medicine explore le potentiel des algorithmes d’apprentissage automatique pour prédire le risque de maladies transmises par les tiques en Europe. Les tiques, porteurs connus de nombreux agents pathogènes, sont influencées par une combinaison de facteurs, y compris le climat, le paysage et la disponibilité de l’hôte. Cette recherche utilise l’apprentissage automatique pour prédire où les concentrations de tiques sont les plus élevées.
Cette étude a utilisé cinq outils différents, y compris random forest et gradient boosting pour modéliser la distribution de quatre espèces de tiques à travers le continent. En analysant plus de 19 000 cellules de grille de 20 kilomètres de diamètre, ils ont intégré des données sur la végétation, la source d’eau et les animaux hôtes pour créer des cartes détaillées.
Les résultats ont révélé que les facteurs climatiques et végétaux étaient les prédicteurs les plus importants de la présence de tiques. Étonnamment, les données sur la répartition des animaux hôtes comme les cerfs et les rongeurs n’ont pas ajouté beaucoup de valeur aux modèles. Cela suggère que les conditions environnementales jouent un rôle plus important dans l’endroit où les tiques prospèrent.
Ces nouveaux modèles pourraient aider à la planification pour prévenir les maladies transmises par les tiques en Europe et potentiellement au-delà. En identifiant les zones à haut risque, les autorités de santé publique peuvent mieux cibler les efforts de prévention pour protéger les communautés contre la menace croissante des maladies transmises par les tiques.
Pour plus d’informations, visitez l’article original dans Annals of Medicine.
Citation
Agustín Estrada-Peña, & de, J. (2024). Algorithmes d’apprentissage automatique pour l’évaluation des risques par des agents pathogènes transmis par les tiques en Europe. Annales de médecine, 56(1). https://doi.org/10.1080/07853890.2024.2405074