ILADS 2024 : Déplacer l’aiguille sur les maladies transmises par les tiques

Début novembre, j’ai représenté CanLyme à la 25^e conférence scientifique annuelle ILADS à San Antonio, au Texas. Cela a commencé le lendemain des élections américaines, mais le buzz portait sur les infections transmises par les tiques, plutôt que sur la politique.

ILADS – l’International Lyme and Associated Diseases Society – est une société médicale internationale à but non lucratif, multidisciplinaire dédiée au diagnostic et au traitement de la maladie de Lyme et d’autres maladies inflammatoires complexes.

Des centaines de praticiens, de chercheurs et de scientifiques du monde entier participent à la conférence annuelle, dont 16 canadiens, des infirmières praticiennes et des docteurs en naturopathie. CanLyme a été en mesure de fournir des subventions pour couvrir le coût de l’inscription à la réunion pour de nombreux participants.

Le programme comprenait des conférences scientifiques fondamentales où nous avons appris sur le rôle de l’ADN extracellulaire dans la formation de biofilms bactériens, l’importance de la biobanque pour faire progresser la recherche sur la maladie de Lyme et sur la façon dont la compréhension des subtilités de l’immunité cutanée peut être la clé de nouvelles thérapies dirigées par l’hôte. Il y a eu de nombreuses discussions sur les diagnostics, y compris l’examen des molécules d’hydrates de carbone attachées à des anticorps, des phages bactériens spécifiques et des immunoblots avec une sensibilité considérablement améliorée par rapport aux tests standard à deux niveaux. Il y a eu des discussions sur le syndrome d’activation des mastocytes, la cardite de Lyme, les problèmes de vision et les manifestations de santé mentale de la maladie de Lyme et d’autres infections transmises par les tiques.

Chaque année, de plus en plus de professionnels de la santé canadiens se rendent compte de l’importance des infections transmises par les tiques et d’autres infections chroniques et de plus en plus assistent à des conférences comme ILADS. Cette année, les praticiens canadiens ont eu l’occasion non seulement d’être mis à jour sur les dernières données scientifiques, diagnostiques et thérapies, mais aussi de réseauter les uns avec les autres et de planifier comment rester connectés et échanger de l’information à la maison.

Ce fut un plaisir de voir le dévouement, les connaissances et la compassion de ce merveilleux groupe de personnes – un groupe qui ne fera que croître à mesure que le problème des maladies transmises par les tiques au Canada augmentera.