Les chercheurs étudient les tiques à Ottawa, où les zones résidentielles bordent les zones boisées
32% des tiques adultes et nymphes testé positif pour Borrelia burgdorferi, la bactérie qui cause la maladie de Lyme.
Des chercheurs canadiens ont comparé la prévalence et le taux d’infection des tiques dans les zones résidentielles, boisées et résidentielles/boisées frontalières à Ottawa. 1 Ils ont constaté qu’il y avait 15 fois plus de tiques nymphales dans les zones boisées et 4 fois plus dans les zones frontalières que dans les zones résidentielles. Des caractéristiques écologiques spécifiques ont été associées à la fois au nombre et au taux d’infection des tiques.
Les caractéristiques écologiques du site, y compris l’humidité du sol, la profondeur de la litière de feuilles et la densité du sous-étage, ont été associées à des variations de la densité nymphale et de leur prévalence d’infection. Nos résultats suggèrent que le risque environnemental élevé en bordure des zones résidentielles pose une préoccupation pour les rencontres entre les tiques humaines, soulignant la nécessité d’une prévention ciblée des maladies.
La prévalence des tiques infectées dans les forêts était 24 fois plus élevée que dans les zones résidentielles. La prévalence combinée de l’infection adulte-nymphe était significative à 32%. Des souris ont également été recueillies dans les trois zones, et 57 % des souris infectées ont été trouvées dans les zones boisées. Cette recherche souligne la nécessité d’accroître la sensibilisation et la prévention dans tous ces environnements.
Footnotes
- Logan, J.J., Knudby, A., Leighton, P.A. et al. Ixodes densité de scapularis et Borrelia burgdorferi prévalence le long d’un gradient résidentiel-boisé dans une région de risque émergent de la maladie de Lyme. Sci Rep 14, 13107 (2024). https://doi.org/10.1038/s41598-024-64085-6