Les chercheurs du MIT pensent en dehors des sentiers battus avec une nouvelle étude sur la Covid longue et la maladie de Lyme chronique. La Dre Mikki Tal dirige l’étude de recherche1 qui porte sur les différences potentielles entre les sexes, les diagnostics prédictifs ainsi que les mécanismes immunologiques, neurologiques et autres des maladies chroniques.
Son équipe étudie également les interactions immunité-pathogène, ainsi que le lien entre ces infections et les troubles qui les accompagnent souvent, comme l’activation des mastocytes. Ils examineront aussi l’impact de l’exposition aux toxines, les dommages au tissu conjonctif et les implications gynécologiques des maladies chroniques. Ce sont tous des enjeux qui résonneront chez les patients atteints de Covid long et de la maladie de Lyme chronique.
C’est très encourageant de voir des chercheurs qui comprennent la maladie de Lyme et qui reflète la réalité que vivent de nombreux patients lorsqu’ils font face à la maladie de Lyme. Alison Guy s’entretient avec le Dr Tal pour le MIT Technology Review. 2
« J’ai réalisé qu’il y a ce fiasco de santé publique autour de Lyme, et c’est, faute d’un meilleur mot, obscène », dit Tal. Les patients atteints de la maladie de Lyme chronique sont des femmes, et pendant des décennies, les cliniciens ont rejeté leurs symptômes comme des signes de maladie mentale. L’establishment médical « n’a fait que les traiter de fous », dit Tal, « au lieu d’admettre qu’ils ne comprennent tout simplement pas ce qui se passe. »
En utilisant une grande variété d’approches de collecte de données, les chercheurs pourront examiner de nombreux impacts de ces maladies et comment elles interagissent chez différents individus. Merci au Dr Tal et à votre équipe au MIT d’avoir mené cette recherche très importante!
