Mythes et faits

MYTHE : La maladie de Lyme chronique disparaîtra d’elle-même au fil du temps.

FAIT: Il n’y a aucune preuve pour suggérer que la maladie de Lyme efface le corps sans traitement. En fait, la recherche inverse existe.

MYTHE : Les défenseurs de la maladie de Lyme sont « anti-science ».

FAIT : Les chercheurs sur la maladie de Lyme préconisent un examen plus complet, ouvert et transparent de la maladie, et une réévaluation continue des lignes directrices à mesure que de nouvelles preuves se présentent. Les preuves abondent du fait que le statu quo est nuisible.

MYTHE: La maladie de Lyme est la « maladie du jour ».

FAIT: Lyme est une maladie grave et ignorer ce problème endémique conduira à plus de maladie chronique avec tous les coûts émotionnels et économiques impliqués.

MYTHE : Si le patient n’a pas l’air malade, il ne peut pas avoir la maladie de Lyme.

FAIT: Comme pour d’autres maladies, il est possible d’être très malade et d’avoir l’air bien. Les niveaux d’énergie très faibles, le dysfonctionnement neurologique et cérébral ne changent pas souvent l’apparence d’une personne. La famille et les amis sont parfois durs avec les victimes simplement parce qu’elles n’ont pas l’air malades.

MYTHE : Le dépistage de la maladie de Lyme a une « norme d’or » au Canada.

FAIT: Il n’y a pas de test universellement accepté pour la maladie de Lyme. Chaque test de laboratoire a ses avantages et ses inconvénients, mais dans l’ensemble, les tests de Lyme au Canada sont en grande partie défectueux. D’autres laboratoires recommandés par CanLyme sont tous certifiés et accrédités, gérés par des PH.D qui refusent simplement de suivre un protocole de test défectueux. Le Canada n’a pas de mécanisme pour améliorer les tests en raison des contrôles bureaucratiques qui sont influencés par les acteurs à but lucratif, et non par les victimes et leurs experts.

  • Lyme est connu pour le déplacement antigénique, de sorte que les tests d’anticorps ne sont pas toujours efficaces.
  • Des tests PCR de tissus et de liquides sont disponibles pour divers tissus. Une PCR positive est très précise. Une PCR négative indique seulement au scientifique qu’il n’a pas trouvé de preuves dans cet échantillon. Un autre échantillon du même patient d’un endroit différent peut être positif.

MYTHE : J’ai été testé pour la maladie de Lyme au laboratoire provincial et les résultats ont été négatifs. Je suppose que cela signifie que je ne peux pas avoir la maladie de Lyme.

FAIT : Les données probantes suggèrent que les méthodes de dépistage de la maladie de Lyme au Canada sont imparfaites. Les résultats des tests faussement négatifs sont courants, en particulier dans les premiers stades de la maladie de Lyme. Il faut du temps pour que les anticorps se développent, de sorte que les premiers tests manquent souvent la bactérie. Contrairement aux déclarations bureaucratiques, test d’anticorps de la maladie de Lyme à un stade avancé est beaucoup moins précis.

MYTHE: Il n’y a aucune raison de traiter la maladie de Lyme chronique puisque les gens ne s’améliorent pas beaucoup.

FAIT : Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. La plupart des gens peuvent retourner au travail et continuer avec peu de limitations sur leur mode de vie. La maladie de Lyme reste l’une des maladies chroniques les plus traitables.

MYTHE: Toutes les victimes de Lyme développent un « oeil de taureau » éruption cutanée.

FAIT: Bien que les éruptions cutanées sont assez fréquents, seulement 30% des patients de Lyme signalent éprouver une éruption cutanée, et seulement 9% développer le classique « oeil de taureau » éruption cutanée.

MYTHE : Vous ne pouvez pas contracter la maladie de Lyme en hiver.

FAIT: Une tique du chevreuil moyenne vit pendant deux ans et peut survivre dans des climats très froids. Bien que les taux d’infection diminuent en hiver – principalement parce que les gens passent moins de temps à l’extérieur – il est toujours possible de contracter la maladie de Lyme.

MYTHE : Les tiques infectées par la maladie de Lyme ne vivent que dans les régions rurales du Canada.

FAIT : La maladie de Lyme est présente dans la majeure partie du Canada. Bien que l’infection de Lyme est plus fréquente dans les zones rurales, les résidents qui vivent dans les zones urbaines sont également à risque d’infection. Ce sont les oiseaux migrateurs, les merles et les moineaux chanteurs, etc. qui apportent cette maladie à chaque saison.